Extraits du recueil : « Adorer avec Marie » de Marie-Benoîte Angot (éditions le sarment Fayard)

Je t’attends de tout mon coeur

Jésus fils unique, Donné au monde par le Père ; Jésus enfant, Jésus le pauvre, déposé dans une mangeoire,

Je t’attends dans mon coeur !

Jésus-hostie, Le doux et humble, venu donner sa vie pour nourrir nos âmes,

Je t’attends dans mon coeur !

Jésus-Hostie, qui nourrit nos âmes de ta vie divine pour nous entraîner avec toi auprès du Père, 

Je t’attends dans mon coeur !

Jésus-Pain de vie, immolé pour nous sur la Croix pour nous ramener tous au Père 

Je t’attends dans mon cœur !

Jésus-Hostie exposé à nos regard dans le saint-Sacrement, livré sans cesse pour nous, 

Je t’attends dans mon coeur !

Jésus-Hostie, ton regard est posé sur nous, Tu es là et nous sommes désarmés.

Jésus-Hostie, devant toi, la prière d’adoration nous met à nu, nous nous voyons tel que nous sommes, pleins de misère. Alors, il n’y a plus que ton regard de miséricorde et d’amour.

Il n’y a plus que ton coeur d’amour et de souffrance, qui nous attire à toi. Devant l’Eucharistie nul ne peut se dérober.

Se mettre en présence de Jésus-Hostie, c’est accepter sa présence vivante en nous.

C’est accepter qu’il vienne demeurer en nous, qu’il vienne s’installer, qu’il vienne prendre toute la place !

Car alors il est Maître et Seigneur, Lui, le pauvre infiniment petit dans l’hostie ; lui, le mendiant d’amour, ne se donnant à nous dans sa délicatesse d’amour que si nous faisons le geste d’aller le chercher.

Délicatesse de Jésus qui ne s’impose jamais, mais qui attend, qui attend toujours notre geste d’amour.

A défaut de ce geste d’amour qui va chercher l’amour, Il est l’amour qui ne peut aimer et il souffre, lui, le pauvre parmi les pauvres devient Maître et Seigneur quand une âme l’accueille

Seigneur je t’attends toujours dans mon cœur. Tu m’attends toujours dans ton coeur 

Apprenez-nous

Ô Dieu, mon Dieu vivant !

Apprenez-nous !

Apprenez-nous à adorer votre visage couronné d’épines et de gloire 

Apprenez-nous à adorer votre cœur dépouillé de tout et si riche en miséricorde.

Apprenez-nous à adorer le cœur de Dieu, notre Père du Ciel …débordant d’amour.

Cœur ouvert de Dieu de toute éternité ;

Cœur du Père, ouvert pour le Fils ; Cœur du Fils ouvert pour les hommes.

Cœur ouvert pour répandre lumière et amour,

Cœur ouvert pour accueillir en lui tous les hommes.

Ô Dieu, mon Dieu vivant, apprenez-nous ! Apprenez-nous à vous adorer en votre Fils qui a pris visage d’homme.

Apprenez-nous à vous adorer en votre Fils qui a pris cœur de chair et de sang en la Vierge Marie, et pour toujours en l’Eucharistie

Ô Dieu, mon Dieu vivant en votre Fils de chair et de sang, en l’Eucharistie

Je vous prie et vous supplie, apprenez, apprenez-nous à adorer et à aimer !

Le silence d’adoration

La clé d’un cœur, c’est le silence.

Il n’y en a pas d’autre. Pas d’autre façon d’ouvrir son cœur à Jésus que d’entrer dans le silence, silence intérieur, silence de l’âme qui se tourne vers son Dieu 

Silence de l’âme en adoration, qui fait taire tous les bruits du monde, tous les bruits de l’extérieur et aussi tous nos bruits intérieurs. Silence de l’âme en adoration au milieu du bruit du monde. 

Silence auquel Dieu nous appelle de plus en plus fortement et parce que justement nous sommes dans le monde et parce que maintenant, c’est en plein dans ce monde qu’il faut à Dieu des espaces de silence, des espaces d’adoration. 

Silence de l’âme en adoration ; silence de Marie, silence de Jésus en l’Eucharistie.

Silence de l’âme à l’écoute de son Dieu et qui le laisse parler. Silence pour écouter la Parole de Dieu. Jésus est celui qui parle de la part de Dieu. Il se révèle à nous dans le silence ; il nous instruit, il se manifeste à nous, il nous guide et nous conduit, il modèle nos cœurs ; de ses mains, il les pétrit et les conduit. 

Silence de l’âme en prière dans l’adoration de son Dieu. Silence de l’union à Dieu où ne règne plus que la paix souveraine.  

Silence si fructueux de l’intimité avec Dieu, qui nous vide de nous-mêmes et nous enrichit de Dieu.

Ô Jésus en l’eucharistie, tout enveloppée de silence, mon âme emplie de ta présence, t’aime et t’adore.

Silence de l’âme en adoration qui nous ouvre à un plus grand amour. Silence qui nous relie aux autres et qui réchauffe les cœurs. 

Silence de l’âme à l’écoute de Dieu, à l’écoute des autres, attentive à Dieu, attentive aux autres.

Humble silence de Dieu qui rend l’âme toute humble. Doux silence de Dieu qui donne douceur à l’âme 

Dans ton silence, Ô mon Dieu, je trouve ta présence si pleine et si envahissante, que tous les bruits du monde sont devenus vides et creux.

Je t’aime et je t’adore, Toi présence vivante, plénitude de l’âme.