Quem terra, pontus, aethera
Lui dont les continents, les mers et les espaces
Chantent l’amour et le culte et la gloire,
Celui qui règne sur la triple immensité,
Intimement Marie en sa chair l’entretient.
Lui que servent la lune et le soleil et tous
Avec fidélité dans les cycles du temps,
Par l’effusion de la grâce du Ciel
Un giron vierge Le reçoit.
Aussi les siècles s’émerveillent
Que l’annonce angélique ait porté la semence,
Que la Vierge, écoutant, ait conçu
Et enfanté selon son coeur qui avait cru.
Ô Mère bienheureuse par la grâce
Qui a voulu que l’Artisan suprême,
Lui qui tient l’univers dedans Sa main,
Un ventre sous son archet le détînt.
O Vous, par l’Envoyé du Ciel bénie
Et féconde par l’Esprit Saint :
Celui qu’attendent les nations du monde,
Vos entrailles nous l’ont donné !
Ô Dame souveraine, assise glorieuse
Au-dessus des étoiles, car Celui
Qui vous créa providentiellement,
C’est Votre sein sacré qui L’a nourri,
Eve la triste, ce qu’elle a perdu,
L’auguste Germe issu de Vous le restitue ;
Afin qu’entrent parmi les astres ceux qui pleurent,
Vous êtes devenue une fenêtre au ciel
Oui, vous êtes le porche du Roi des hauteurs,
O Vous, portail éblouissant de la Lumière !
Une Vierge a donné la vie !
Applaudissez vous tous, les peuples rachetées !
Gloire à Vous, le Seigneur
Qui avez pris naissance de la Vierge,
Comme au Père et au Saint-Esprit
Dans la perpétuité des siècles Amen
Chaque vocation est une vocation à la maternité
sainte Jeanne Beretta Mola